Jazz Culture : Le jazz : une arme secrète

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Jazz Culture : Le jazz : une arme secrète

Le jazz : une arme secrète
Le jazz : une arme secrète
- capture d'écran arte.tv

Retour sur un pan méconnu de la guerre froide, quand les États-Unis menaient bataille au moyen des grands noms du jazz.

En 1956, les États-Unis mettent au point une nouvelle arme inattendue contre l’Union soviétique : le jazz. Pour triompher dans la compétition tous azimuts instaurée par Eisenhower, il s’agit de conquérir les esprits par la musique. En envoyant Louis Armstrong, Duke Ellington, Dizzy Gillespie ou Dave Brubeck – les "Jazz ambassadors" – se produire à l’étranger avec leurs groupes, où se mêlent musiciens Blancs et Noirs, le gouvernement américain entend redorer le blason du pays, face aux critiques soviétiques visant notamment la ségrégation raciale

Pourquoi des artistes Noirs, toujours victimes de discrimination dans leur pays, acceptent-ils de véhiculer l’image mensongère d’une Amérique pionnière de la liberté, de l’égalité et de la tolérance ? Alors que le Mouvement des droits civiques prend de l’ampleur, les musiciens, tenus de prendre position, vont retourner cette mission en leur faveur, afin de donner une résonance à la lutte contre la ségrégation.

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" Le jazz : une arme secrète" de Hugo Berkeley (2017), est visible jusqu'au 18 juin sur arte.tv

La folle histoire du jazz soviétique : Jazz Culture : Jazz News n°72 de mai/juin 2018
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